• Français
  • English

Le chirurgien esthétique et sa patiente

Lorsqu’une femme vient, pour la première fois, consulter un chirurgien esthétique, il doit garder en mémoire qu’elle est, avant tout, en quête de Beauté et d’Harmonie. C’est la raison pour laquelle le cabinet du chirurgien doit s’inscrire dans un cadre de repos de l’âme et doit représenter pour le patient un havre de sécurité. En effet, il s’agit d’aider la patiente à prendre la décision la plus juste possible, au regard de ses attentes. Elle sera souvent accompagnée de son conjoint ou d’une amie lors de ce premier entretien.

LE CHIRURGIEN ESTHÉTIQUE ET SA PATIENTE

Lorsqu’une femme vient, pour la première fois, consulter un chirurgien esthétique, il doit garder en mémoire qu’elle est, avant tout, en quête de Beauté et d’Harmonie. C’est la raison pour laquelle le cabinet du chirurgien doit s’inscrire dans un cadre de repos de l’âme et doit représenter pour le patient un havre de sécurité. En effet, il s’agit d’aider la patiente à prendre la décision la plus juste possible, au regard de ses attentes. Elle sera souvent accompagnée de son conjoint ou d’une amie lors de ce premier entretien.

La qualité de l’accueil et du dialogue

Dans ce contexte où le ou la patiente entreprend cette démarche parfois intimidante. Il est ainsi souhaitable de la soutenir, et c’est au personnel infirmier et aux secrétaires médicales qui composent l’équipe du praticien d’intervenir afin de dédramatiser l’acte opératoire.

Dès l’accueil, des liens privilégiés doivent s’établir pour permettre à la patiente de s’ouvrir aisément de ses craintes. Que ce soit avant ou après l’opération, au cabinet, ou simplement au téléphone, elle doit pouvoir toujours bénéficier d’une écoute apaisante. À aucun moment, elle ne doit être laissée seule face à son inquiétude.

Une fois installée dans le cabinet du chirurgien, ce dernier doit aider la patiente à surmonter son appréhension afin qu’elle expose ses motivations réelles.

Ensuite, une sensibilité commune, une connivence, un dialogue doivent mettre peu à peu la patiente en confiance, car elle seule décidera de concrétiser son projet esthétique.

Lorsque le praticien aura cerné sa personnalité et qu’il aura pleinement évalué ses motivations, il peut alors considérer l’opération sous un jour plus technique, lui en exposer les enjeux et les risques. En aucun cas, la décision ne doit être prise dans l’urgence.

Quant à l’information à donner aux proches, il est important de prévenir l’entourage immédiat afin qu’au retour de la clinique, la patiente évite d’être l’objet de la curiosité de sa famille ou des collègues de travail. C’est la raison pour laquelle le praticien lui conseillera de prendre quelques jours de vacances, le temps que les ecchymoses et l’œdème disparaissent.

Les consultations avant l’opération de chirurgie esthétique

Deux consultations au minimum sont souhaitables avant l’opération. Ce temps va être celui d’une préparation psychologique et d’une formulation plus nette de son projet esthétique. Mais souvent, avant même le premier entretien, la patiente s’est déjà renseignée auprès de personnes ayant subi le même type d’intervention que celle qu’elle envisage. Elle peut également échanger des conseils avec d’autres patientes venues pour des soins postopératoires à la Clinique. Avant tout, il est important que la patiente comprenne parfaitement l’acte opératoire en lui-même ainsi que le résultat qui peut être obtenu. Pour cela, on peut avoir recours, si nécessaire, à un appareil photo numérique qui permet de prendre la patiente de face, de profil, de trois quarts. L’appareil est ensuite connecté à un ordinateur permettant au de permettre au chirurgien de procéder à des simulations, surtout pour des cas de rhinoplastie ou de profiloplastie. Le chirurgien peut également montrer un catalogue de photographies des différentes opérations « avant » et « après » et expliquer les examens préopératoires et les soins postopératoires.

Le lieu de l’intervention doit être une clinique ou un service hospitalier et le praticien ne peut opérer sans avoir prescrit un examen d’anesthésie préopératoire. Selon une récente directive, le chirurgien doit fournir un devis détaillé de l’intervention (honoraires du chirurgien et de l’anesthésiste, frais d’hospitalisation, matériels, produits, etc.).

En accord avec les règles éthiques et déontologiques, le chirurgien plasticien ne doit pas influer dans le choix de la patiente et n’entreprend un acte qu’après avoir reçu l’accord écrit du patient à travers le consentement opératoire éclairé, excepté en cas d’urgence.

Le chirurgien peut refuser de pratiquer certaines opérations lorsque, par exemple, il se rend compte que le patient donne un retentissement disproportionné à un défaut ou qu’il attend un résultat miraculeux de la chirurgie esthétique.

Enfin, le chirurgien assure toujours un suivi postopératoire, acceptant gracieusement les petites retouches d’une opération. Il est toujours possible pour un patient d’ajourner ou d’annuler une décision d’intervention, sans aucun frais, excepté les honoraires de la consultation.